Jappeloup [cinéma]

Il est étrange comme la vie nous remet parfois sur la route de passions enfouies. J'ai lu dernièrement Western Girl et je mourrais d'envie de monter à cheval dans le ranch, je me rapproche de deux centres équestres et  j'ai accompagné mon amie voir Jappeloup au cinéma alors que je n'avais AUCUNE envie de voir ce film.

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Résultat: Je n'ai pas vu les 2h10 passer!


Le synopsis est connu du grand public, avec près d'un million d'entrées je me doute qu'on n'attend pas après moi pour le présenter.
Je suis née dans les années 1980 donc je n'ai pas vécu en temps réel les J.O de Séoul de 1988 auquel participe Jappeloup monté par Pierre Durand.
Ce dernier habite Saint Savin de Blaye dans l'arrière pays bordelais. Son père, viticulteur, se reconvertit et ouvre un centre équestre pour satisfaire la passion de son fils. On les voit parcourir les routes de France dans un van aménagé. Daniel AUTEUIL est grandiose dans le rôle du papa. J'ai aimé revoir les vignettes automobiles que mes parents collaient sur leur voiture chaque année, dans le film le van avait celles de 74,75, 76...
Pierre grandit et fait une mauvaise chute lors d'un concours en Pologne. Bachelier, il dit à son père qu'il préfère se consacrer à ses études de droit.
Il arrête donc l'équitation.

Il revoit Nadia (interprétée par la jolie Marina HANDS), ancien coup de coeur à l'époque des championnats de France Junior et replonge dans le milieu hippique en même temps qu'il tombe amoureux.

Parallèlement son père achète Jappeloup (1,58 mètre au garrot) au grand-père de Raphaëlle. Pierre décide de monter ce petit cheval.

Il abondonne sa carrière d'avocat et se remet au saut d'obstacles. Il doit dompter Jappeloup, cheval doué, nerveux mais imprévisible.
On suit donc son parcours, soutenu par son père, très présent, Nadia, la jeune Raphaëlle (aussi sauvage que Jappeloup qu'elle a vu naître).

On les accompagne de compétition en compétition, de pays en pays, dans la joie et dans les pleurs, j'ai sauté tous les obstacles avec Guillaume CANET de mon siège.

On assiste à la naissance d'une histoire d'amour entre un homme et son cheval, qui s'est construite dans le temps, a muri, a su dépasser tous les obstacles et gagner en maturité.

Un beau film pour les personnes aimant les chevaux, mais pas que, les belles aventures humaines, certes romancées car portées à l'écran, mais joliment.


On retrouve avec plaisir les R5, les vieilles Golf, Audi... le walkman, les cassettes audio, tout ce que mon fils ne connaîtra pas. 

Guillaume CANET a su incarner Pierre DURAND avec talent. J'ai vu avec un immense bonheur la victoire en 1988 du couple (le vrai) DURAND/Jappeloup à Séoul.


 


Oui, bon je donne la fin du film mais il se passe 154225412 choses avant et je vous assure que nous n'étions pas les seules à bouger sur nos sièges.
Pierre DURAND n'est pas qu'un cavalier de l’Équipe de France dans ce film mais aussi un homme, un fils, un mari avec tous les conflits que cela peut représenter.

Petites réflexions féminines concernant le casting:
- Guillaume CANET incarne un cavalier de 30ans alors qu'il en a maintenant 10 de plus et cela se voit.
- Je n'avais pas vu à l'écran Daniel AUTEUIL depuis longtemps et il a grossi! De plus dans le film il doit fumer 200 gitanes (vous savez des vieux paquets de l'époque). Vous l'aurez compris il est loin d'être à son avantage. 
-Jacques HIGELIN, qui a mis au monde Jappeloup, est parfait dans le rôle de grand-père gitan protecteur de sa petite fille Raphaëlle.


Pour aller plus loin: 
  • "Jappeloup encore est toujours dans le coeur de Saint Savin de Blaye" ici
  • "Le cavalier de Jappeloup attaque les producteurs du film" à lire ici
  • Le Like sur Facebook 


Réalisé par
Christian Duguay





Commentaires

  1. Un film qui plairait à coup sûr à ma meilleure amie, faut que je lui en parle.

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